Protéger et Préserver
L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) encourage l’identification, la protection et la préservation du patrimoine culturel et naturel à travers le monde considéré comme ayant une valeur exceptionnelle pour l’humanité. Son siège se trouve à Paris et actuellement Audrey Azoulay, ancienne ministre de la culture, en est la directrice générale, reconduite en novembre 2021 pour quatre années.
À ce jour, dans le monde, 1154 sites sont inscrits, soit 897 en biens culturels, 218 en biens naturels et 39 en biens mixtes.
L’institution a validé 17 objectifs de développement durable à l’horizon 2030, notamment l’eau propre et assainissement, lutte contre le réchauffement climatique, le respect de la vie aquatique et de la vie terrestre. Audrey Azoulay dans son discours de novembre 2021 réitère sa volonté d’augmenter de 30 % les biens naturels inscrits. Elle souligne l’urgence qu’il y a dorénavant à protéger la planète et tout le vivant.
Il y a différentes étapes à franchir : l’élaboration du dossier avec la délimitation du périmètre puis l’accompagnement de ce dernier au plus haut niveau de l’État français, État partie, lequel devra l’inscrire sur la liste indicative des sites français susceptibles d’être présentés à la commission internationale de l’Unesco. En effet, seul l’État est force de proposition.
49 sites français dont 42 en sites culturels, 6 en sites naturels et un site en bien mixte sont actuellement inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco.
Le dossier « Les granites roses, entre l’archipel des 7 Îles, le pluton de Ploumanac’h et les carrières de la Clarté » correspond pleinement à ces objectifs. Cette reconnaissance oblige autant qu’elle ne permet. Cependant, cette inscription donnera toute la légitimité aux pouvoirs publics de mettre en place des régulations, dont le flux touristique, et de développer un tourisme culturel axé sur la connaissance, la découverte et le respect des milieux.