Pierre-Henri Gouyon

Biographie

Né à Paris le 25 décembre 1953. Professeur en « Systématique & Évolution » au Muséum National d’Histoire Naturelle

Ingénieur agronome (INAPG), docteur ingénieur (INAPG) Docteur ès Sciences (Montpellier), Master Philosophie (Montpellier)

A été professeur à l’AgroParisTech, à l’Université Paris-Sud, à l’École Polytechnique, à l’Ecole Normale Supérieure et à Sciences Po

A dirigé le laboratoire « Écologie, Systématique & Évolution » de la Faculté d’Orsay, directeur adjoint en Sciences de la Vie au CNRS

Membre de divers comités et conseils scientifiques (Comité National, CNU, CS de la FNH, Grenelle de l’Environnement etc.)

Plus d’une centaine de publications dans des revues internationales. Nombreux ouvrages de recherche, d’enseignement et de vulgarisation, articles dans des revues grand public, conférences, émissions dans les médias.

Mes recherches portent sur l’étude des mécanismes de l’évolution en allant de la génétique à l’écologie. Elles comportent d’une part un volet théorique concernant l’ensemble des mécanismes régissant les grandes fonctions (sexe, mutation, dispersion, mort…) et tentant de combiner les forces agissant à différents niveaux d’intégration (gènes, individus, métapopulations, espèces) et de faire la part du hasard, de la sélection et de la contingence historique dans les processus évolutifs. D’autre part, un volet plus expérimental concerne les plantes. Enfin, une part croissante de mes démarches ont concerné la question des relations entre Science et Société (Créationnisme, OGM, Risques liés aux technologies, Biodiversité, Marchands de doute…)

Exposé des motifs

« Devenu Trégorrois il y a quelques années, j’ai été de plus en plus attiré par la Côte de Granit Rose. Les paysages y sont incroyablement changeants, en fonction de la météo, elle-même très variée mais aussi des heures, des saisons et, bien sûr de l’état d’esprit de l’observatrice ou de l’observateur. La richesse paysagère, floristique et faunistique de cette limite que constitue la côte, de ces écotones entre bois, landes, champs, rivières, marais, abers ou estuaires est remarquable. On passe sans arrêt d’une ambiance à une autre et le promeneur ne peut qu’être enchanté. Le biologiste, lui, est totalement conquis et le scientifique-citoyen ne peut se retenir de tenter d’œuvrer pour la conservation de ce littoral si précieux. Je me suis donc lancé dans un projet de recherches avec plusieurs collègues et le Conservatoire du Littoral sur le thème : Qu’est-ce que conserver le Littoral, recherche qui est soutenue par la Fondation de France. Dans ce cadre, soutenir le présent projet est, pour moi mon évidence. »